Space, Hope and Display – Rebattre les cartes
L.A.C. de Sigean, du 15 avril au 30 mai 2021
Projet coopératif avec Socheata Aing, Florent Barthe, Morgane Bertrande, Ekaterina Bunits, Aurore Clavier, Hsing‑Fu Chung, Manon Crison‑Carle, Sabine Croué, Valérie du Chéné, Thibault Gaudry, Naomi Henry, Anne Jourdain, Nicolas Lafon, Romane Laillet, Morvan Le Bihan, Valérie Mazouin, Eva Nurse, Ophélie Moinet, Axel Raingeard, Diane Réa, Aria Rolland, Hervé Senant, Christine Sibran, Alizée Trincat et Gaëtan Vuillerme
Rebattre les cartes, signifie au sens propre les mélanger de nouveau et, au sens figuré, bouleverser les données d’une situation. La crise rebat les cartes, le collectif de recherche genre 2030 se dispose à son tour à rebattre celles de la riche collection du peintre hollandais Piet Moget pour la remettre à plat en la redistribuant au sol et à l’aveugle dans l’espace global du L.A.C. : de manière aléatoire et par là égalitaire, sans hiérarchie entre les œuvres.
Avec Space, Hope and Display il s’agit pour genre 2030 de sortir de l’atelier et des recherches expérimentales pour faire publiquement œuvre collective sous la forme radicale, non d’une exposition achevée mais d’un display in progress. Il s’agit non d’exposer une production propre et de faire bande à part — d’exposer à côté et non avec la collection — mais de se consacrer et de s’approprier symboliquement cette collection unique pour mieux en prendre soin. Il s’agit un temps de la rejouer en lui donnant en partage le même espace, le même présent modulé en une succession de climats successifs capables de stimuler la sensibilité et de renouveler l’attention du visiteur, invité à son tour à re-garder chaque œuvre avec autant de soin, car toutes placées à même distance de ses yeux, toujours à son échelle, chacune aussi proche.
Et considérant les voisinages inédits, les rencontres, le brassage opéré de reconsidérer ses certitudes inébranlables, ses repères, ses catégories mentales séparant passé/ présent/futur, masculin/féminin, proche et lointain, singulier/pluriel, soi et autrui. Il s’agit d’observer comment, par la redistribution au hasard d’une collection de peinture, la situation de l’art peut se voir desserrée, frictionnée, infiltrée, rafraichie, peut-être même bien, un instant, désobstruée et d’insuffler dans l’époque une dose d’espoir.
Associant étudiant·es, diplomé·es jeunes artistes, artistes confirmé·es et artistes historiques, autant de femmes que d’hommes, Space, Hope and Display est basée sur un principe égalitaire de visibilité partagée, intergénérationnelle, faisant droit aux minorités mais aussi aux débats. Inclusive et non autoritaire, plaçant sur le même plan toutes les contributions, elle s’espère forme la plus propre à réunir, à stimuler nos capacités à nous réinventer plus solidaires et nous permettre ensemble de traverser la crise.
→ L'ouvrage collectif genre 2030 – isdaT 2020 – L.A.C. 2021, deux workshops, un display, et quelques autres agissements collaboratifs
→ Le numéro 0 de la Revue Peinture
L.A.C. de Sigean, du 15 avril au 30 mai 2021
Projet coopératif avec Socheata Aing, Florent Barthe, Morgane Bertrande, Ekaterina Bunits, Aurore Clavier, Hsing‑Fu Chung, Manon Crison‑Carle, Sabine Croué, Valérie du Chéné, Thibault Gaudry, Naomi Henry, Anne Jourdain, Nicolas Lafon, Romane Laillet, Morvan Le Bihan, Valérie Mazouin, Eva Nurse, Ophélie Moinet, Axel Raingeard, Diane Réa, Aria Rolland, Hervé Senant, Christine Sibran, Alizée Trincat et Gaëtan Vuillerme
Crédit photos Anne Jourdain
Rebattre les cartes, signifie au sens propre les mélanger de nouveau et, au sens figuré, bouleverser les données d’une situation. La crise rebat les cartes, le collectif de recherche genre 2030 se dispose à son tour à rebattre celles de la riche collection du peintre hollandais Piet Moget pour la remettre à plat en la redistribuant au sol et à l’aveugle dans l’espace global du L.A.C. : de manière aléatoire et par là égalitaire, sans hiérarchie entre les œuvres.
Avec Space, Hope and Display il s’agit pour genre 2030 de sortir de l’atelier et des recherches expérimentales pour faire publiquement œuvre collective sous la forme radicale, non d’une exposition achevée mais d’un display in progress. Il s’agit non d’exposer une production propre et de faire bande à part — d’exposer à côté et non avec la collection — mais de se consacrer et de s’approprier symboliquement cette collection unique pour mieux en prendre soin. Il s’agit un temps de la rejouer en lui donnant en partage le même espace, le même présent modulé en une succession de climats successifs capables de stimuler la sensibilité et de renouveler l’attention du visiteur, invité à son tour à re-garder chaque œuvre avec autant de soin, car toutes placées à même distance de ses yeux, toujours à son échelle, chacune aussi proche.
Et considérant les voisinages inédits, les rencontres, le brassage opéré de reconsidérer ses certitudes inébranlables, ses repères, ses catégories mentales séparant passé/ présent/futur, masculin/féminin, proche et lointain, singulier/pluriel, soi et autrui. Il s’agit d’observer comment, par la redistribution au hasard d’une collection de peinture, la situation de l’art peut se voir desserrée, frictionnée, infiltrée, rafraichie, peut-être même bien, un instant, désobstruée et d’insuffler dans l’époque une dose d’espoir.
Associant étudiant·es, diplomé·es jeunes artistes, artistes confirmé·es et artistes historiques, autant de femmes que d’hommes, Space, Hope and Display est basée sur un principe égalitaire de visibilité partagée, intergénérationnelle, faisant droit aux minorités mais aussi aux débats. Inclusive et non autoritaire, plaçant sur le même plan toutes les contributions, elle s’espère forme la plus propre à réunir, à stimuler nos capacités à nous réinventer plus solidaires et nous permettre ensemble de traverser la crise.
genre 2030
→ L'ouvrage collectif genre 2030 – isdaT 2020 – L.A.C. 2021, deux workshops, un display, et quelques autres agissements collaboratifs
→ Le numéro 0 de la Revue Peinture